Une belle surprise aujourd'hui que la découverte de ce blog qui se présente comme suit :
« Chroniques
culturelles au gré de l'actualité et de mes coups de cœur. Le
titre du blog vient du refrain d'une comptine que l'on fredonne
depuis trois siècles, Vive la rose. »
C'est le très beau portrait signé Xavier Houssin et paru dans le Next de l'été 2013 (on en parle ici !), qui a fait découvrir Violaine Bérot à la chroniqueuse de Vive la rose et le lilas. Une bonne chose, à en croire l'article publié à propos de Pas moins que lui.
« Le
livre est une réécriture de certains chants de l’Odyssée
d'Homère, ceux consacrés à Pénélope. Pénélope, l’épouse ô
combien fidèle, celle qui file le jour et défait son ouvrage la
nuit. [...] Avec
un style particulier, entre lyrisme et brièveté de la forme (de
très courts chapitres rythment le texte), Violaine Bérot dit
cette femme qui n’en peut plus d’attendre, qui, à la limite de
la folie, du suicide, désire toujours Ulysse qu’elle se surprend
parfois craindre de reconnaître tout autant que de ne pas
reconnaître. Vingt ans après. »
« On
ne peut s’empêcher de ce dire, lorsqu’on a lu l’article de Next, que les années qu’a vécu Violaine Bérot dans
une cabane, d’autosubsistance, ont servi son écriture, que l’on
dirait jetée sur le papier sans efforts, sans ratures, avec
évidence. Comme on lit Pas moins que lui : d’une traite.
[...] Je
ne sais si l’écrivaine se reconnaît dans un féminisme. Mais il
m’a semblé qu’avec cette force qu’elle donne/rend à Pénélope,
icône pour jamais de la fidélité conjugale envers tout et contre
tous, elle confère au mythe une dignité moderne réjouissante. »
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