D'accord, le livre de Julia Germillon parle plus de Nirvana et de Serge Gainsbourg, mais c'est tout de même à Charles Aznavour que l'on pense en lisant Funambules !
« Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître... »
« Dans
les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la
gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne
cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas
chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés
autour du poêle
En oubliant l'hiver »
Comme quoi, cette chanson de 1965 est intemporelle. Un peu comme Funambules où l'auteur met en scène un Paris révolu, peuplé de personnages pris au piège des éternels questionnements (le passé, l'avenir, et l'amitié, et l'amour, et la vie...). Roman avec bande son qui sous-tend une écriture rythmée et palpitante.
Et qu'en pensent les lecteurs ?
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