« elle était belle et la phrase s’arrêtait après l’adjectif car tout était dit »

Un peu d'exotisme pour oublier la froidure de janvier ? Et tant pis si l'histoire de Michael Uras se déroule en pays hostile !


Lauren. Un nom exotique pour nous. Lauren, un aller-simple pour l’autre côté de la Méditerranée. Une femme si belle que je n’en ai jamais voulu à Maurizio de nous laisser tomber pour elle. Et quand je dis « belle », je le pense vraiment. Je ne connaissais aucun autre mot pour la qualifier plus justement. Elle n’était pas belle comme « quelque chose » ou comme « quelqu’un » (une actrice, par exemple), elle était belle et la phrase s’arrêtait après l’adjectif car tout était dit.
Lauren était donc belle. Si elle m’avait choisi, j’aurais fait comme mon ami, sans la moindre hésitation, abandonnant ma terre et ma famille. Mais, elle ne m’avait pas choisi, préférant la docilité d’un homme incapable d’attraper le ballon sur un terrain de foot. Un homme calme.
pp. 9/10


Michaël sera en dédicace à la librairie Comtoise (Vesoul) le samedi 14 janvier, avec, bien sûr, une pile de Librairie en pays hostile sous le coude (ce qui, il faut bien l'admettre, n'est pas ce qu'il y a de plus pratique pour les signer. Michaël a juré de relever le défi pour, en fin de journée, avoir le droit de lever le coude pour l'apéritif littéraire).

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