« La vie qui galope à perdre haleine »





Un hymne à la vie malgré le spectre de la mort
J’avais déjà été séduit par le premier roman de cet auteur « Les genoux écorchés », donc, je n’ai pas hésité à acheter le second roman que je viens de terminer. Une très belle histoire, une fois encore, l’histoire d’un gosse qui entre au collège et tombe amoureux d’une gamine de sa classe atteinte d’une leucémie. J’avais un peu peur de tomber dans le sombre et le larmoyant, mais c’est tout le contraire. Une histoire d’amour entre deux gosses qui découvrent leurs premiers émois. C’est un roman tout en couleur pastel et en douceur, un roman avec les copains et les conneries de l’enfance, les gestes maladroits quand on embrasse une fille pour la première fois. C’est juste Quentin et Lily qui s’aiment d’un amour tout neuf et pour qui la mort reste quelque chose d’incompréhensible, de lointain, de surréaliste malgré le mal dont souffre Lily. Ce roman ne parle pas de la mort, mais de la vie. La vie qui galope à perdre haleine. Séduit.


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