Julien Boutreux, invité du festival de poésie de la ville d'Alençon

 

Julien Boutreux fait partie des invités du festival de poésie de la ville d’Alençon pour y présenter son recueil J’entends des voix (paru aux éditions Le Citron Gare), dont des extraits avaient été publiés dans Le Cafard hérétique n° 9(oct. 2017).



Rendez-vous à 10h30 le samedi 17 octobre
à la Halle aux Toiles d’Alençon

Dans son ouvrage À la ligne, écrit en vers libres, Joseph Ponthus évoque son quotidien d’ouvrier intérimaire, dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la chaîne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, ce sont les voix qu’il entend : celle d’Apollinaire, de Dumas, de Trenet, de Barbara… C’est sa victoire, provisoire, contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène.

Avec J’entends des voix, composé également en vers libres, Julien Boutreux dans une grande liberté de ton s’adresse avec humour et familiarité à Ronsard, Nerval, Vercingétorix ou bien encore Dieu, en personne. Son verbe acéré et son rire amer sont autant d’étincelles poétiques qui surgissent de situations incongrues et savoureuses.

Seront également présentés les autres ouvrages de Julien, dont le petit dernier, Anagrammes (Lunatique, mars 2020).

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