J'ai aimé ton Premier AMOUR. Ce kaléidoscope de la mémoire qui offre des temps différents et les strates de l'histoire qui se mêlent tient qui lit en haleine.
J'ai aimé ce mélange : luxe de détails quant aux lieux et aux situations, évocations parlantes de personnages (la mère de Valérie, le père de Paul), précision des scènes d'initiation sexuelle... Et le sentiment amoureux dans ce récit d’apprentissage ? Si difficile à dire et à écrire dans sa souffrance, il est suggéré avec délicatesse.
J'y ai trouvé aussi, au fil de ma lecture, quelques touches d'humour, ce qui n'est pas pour me déplaire. L'emploi affirmé et réitéré du mode conditionnel aboutit pour clore le récit à l'indicatif présent : "Valérie est passée à l'état de vision fuyante et regrettée, idéale et réelle, de profil charmant qui se perd et qu'on ne doit jamais revoir. Un personnage de fiction."
Ainsi donc ce récit s'il est celui d'un apprentissage amoureux, est aussi celui d'une vocation d'écriture, une écriture qui pousse sur le terreau de la vie. »
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