Chat commence bien !

1.
Au début, c’était parfaitement clair : tu n’avais pas de chat. Tu n’en avais jamais eu. Jamais. Ni de chatte, d’ailleurs.
Il n’y avait aucune ambiguïté sur le sujet : ni chat, ni chatte.
Jamais.
Bien.


2.
Donc tu n’as pas de chat, tu n’en as jamais eu (rappel). Tu vis seul, mais ce n’est pas une raison a priori pour avoir un chat.
On peut très bien vivre seul sans un chat. On peut très bien vivre sans un chat et ne pas être seul. On peut très bien vivre avec un chat sans être seul. On peut même vivre seul et avec un chat. On a pas mal de choix, en fait, tant qu’on est vivant.
Pour ta part, tu vis seul, mais tu n’as pas de chat. Ni de chatte.
Certes, en un sens, tu te répètes, mais il est important de saisir les bases de l’histoire, la situation de départ. Tant qu’un peu de clarté, en profiter : dernier rayon avant la nuit, espoir avant désespoir, violons et hautbois sur forêt d’automne, souvenances.
Tout cela nous a un air de publicité pour produits de nettoyage utiles à la ménagère conscious : le carrelage rutile, le soleil fait « cling » en effleurant le sol. Ton récit est sans tache, propre. Ses bases sont nettes. Précises : un homme seul, toi, et pas de chat. Ni de chatte.
Tac, tac, tac.
Bien.

Commentaires