La
plupart des personnages de ce roman se prennent la tête sur des
questions existentielles au lieu de regarder tranquillement des
séries.
Page
89, l’auteur sacrifie au pathétique en nous montrant une veuve
qui pleure dans sa voiture parce que son mari lui manque et qu’elle
n’a pas le courage de se faire à diner pour elle toute seule.
Page
125 on peut lire la phrase suivante : “Ils préparèrent une
salade verte, de la purée en sachet et du poisson pané”.
Page
165, une bachelière ne sait pas qui est Paul Claudel.
Page
202, Marie-Ange met de l’eau à chauffer dans l’idée de se
faire un tilleul et rejoint aussitôt son fils dans la pièce à
côté. Durant leur conversation, elle boit une gorgée de ce même
tilleul, qui s’est donc préparé tout seul et est venu gentiment
la rejoindre ensuite.
Sur
361 pages, le texte ne contient qu’une seule fois le mot
“Sarkozy”, et encore, pas en entier. Ça cache surement quelque
chose.
Les
scènes de sexe peinent grandement à compenser le nombre de “foi”
(51 occurrences), “Jésus” (114 occurrences) et “Dieu” (119
occurrences).
Un
passage entier a pour unique décor l’espace Pub irlandais d’un
restaurant Flunch.
Un
personnage secondaire réapparait à la fin du livre et personne ne
le reconnait, même pas le lecteur.
Bien
qu’il tente de s’en cacher derrière une thématique édifiante,
l’auteur ne respecte rien.
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