C'est l'anniversaire de Philippe, aujourd'hui. Il aurait eu 48 ans.
À
propos de La Véritable
Histoire de la mienne
Roman
qui n’en est pas vraiment un et ressemblerait plutôt à une sorte
d’assemblage de sketches venant ponctuer une journée ordinaire de
Didier, héros du quotidien.
Trentenaire
des années 90, sans travail ni illusions, mais doté d’amis
zonards et d’une imagination débordante, Didier émaille les pages
de La
Véritable Histoire de la mienne de
réflexions judicieuses et lucides avec une gouaille et un bagou, qui
ne laissent aucun répit aux zygomatiques du lecteur béat.
La
Véritable Histoire de la mienne,
c’est une mine d’or d’expressions dignes des grandes heures de
l’Almanach Vermot. Et surtout la nostalgie d’un Paris perdu que
l’on sillonnait en scooter, de petites salles de concert punk en
bringues d’enfer rock’n’roll.
Les
bons mots fusent et s’enchaînent pour dépeindre des scènes
d’anthologie : ça gueuletonne, ça bastonne, ça bougonne, ça
polissonne, ça biberonne, ça bouffonne, ça juponne, ça
déboulonne... et ça fonctionne, et on se bidonne !
Mais
les rires cèdent peu à peu le pas aux fêlures d’un homme à vif,
empêtré dans ses pitreries de clown triste. Difficile en effet de
ne pas être ému par ce livre proclamé turlupinade par son auteur,
trop pudique sur ses tourments pour ne pas céder à la tentation
d’une dernière boutade censée dédramatiser une vie de doutes et
d’angoisses.
Une
vie trop courte, aussi. Mais ça, c’est une autre histoire.
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