Pas besoin d'aimer les bêtes pour être sensible au charme de l'écriture de Séverine Capeille : Babo.
« Ils ont pris son chien. Babo, il s’appelait, son chien. C’était le fils de la voisine qui lui avait trouvé son nom quand Jo avait ramené le chiot à la maison. Il attendait l’ascenseur et le gamin était venu caresser son bâtard de trois mois. Il lui avait demandé s’il le trouvait beau. « Non ! babo ! », avait hurlé le petit Joshua avec toute la force de ses trois ans. La réponse avait décontenancé Jo. C’est vrai qu’il n’était pas commun, ce chien, mais de là à le trouver moche… Il ne s’était pas regardé, le mioche. Babo, c’était le plus beau. Jo lui disait tous les jours. Il le caressait entre les deux oreilles, sur le dessus de la tête, et le chien comprenait. »
« Ils ont pris son chien. Babo, il s’appelait, son chien. C’était le fils de la voisine qui lui avait trouvé son nom quand Jo avait ramené le chiot à la maison. Il attendait l’ascenseur et le gamin était venu caresser son bâtard de trois mois. Il lui avait demandé s’il le trouvait beau. « Non ! babo ! », avait hurlé le petit Joshua avec toute la force de ses trois ans. La réponse avait décontenancé Jo. C’est vrai qu’il n’était pas commun, ce chien, mais de là à le trouver moche… Il ne s’était pas regardé, le mioche. Babo, c’était le plus beau. Jo lui disait tous les jours. Il le caressait entre les deux oreilles, sur le dessus de la tête, et le chien comprenait. »
Comme par hasard, cette courte nouvelle lance tous ses feux sur le très apprécié Sistoeurs.net.
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