Certains ont déjà si bien bûché sur la question du genre littéraire spécifique qu'est la nouvelle que nous n'allons pas nous fatiguer ou prétendre avoir des idées. Les citations et liens hypertextuels sont faits pour ça : frimer sans se fouler !
Le site fabula.org fourmille d'articles passionnants nés sous la plume de chercheurs (= qui aiment à philogroboliser*), et l'on doit à Cécile Alduy une imposante réflexion ayant pour thème : Le recueil comme genre.
Moins prise de tête car dans une optique éditoriale (ha-ha-ha !), voici le point de vue d'un éditeur de nouvelles (D'un noir si bleu) : Recueil ou compilation (que l'on pourrait sous-titrer "à la recherche d'une unité").
De saines et édifiantes lectures qui devraient aider tout un chacun à lire d'un autre œil les nouvelles qui, dit-on, serait un genre méprisé des librairies, du public des salons et des grands éditeurs, alors que tout le monde en écrit (sinon à quoi bon ces 120 concours annuels ?).
Beaucoup d'auteurs, par ailleurs, considèrent la nouvelle comme une étape dans leur carrière et non comme un mode d'expression à part entière.
Quoi qu'il en soit, ce genre recèle de véritables pépites. Une bonne nouvelle assure le bonheur du lecteur au moins autant qu'un épais roman à la consistance psychologique plus étoffée, à l'architecture globale plus complexe. La forme courte a ses contraintes, souvent plus exigeantes que celle du roman qui permet de s'étendre à loisir.
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