1/
Une raison qui en vaudrait dix à elle seule : le titre est
éminemment racoleur, et donc trompeur. On s’attendrait, à juste
titre (ha, ha, ha !) à trouver dans ce petit livre des filles
de mauvaise vie, sex, drug & rock’n’roll, or il y est
davantage question d’anges (cités pas moins de 23 fois).
2/
Ce livre se moque des livres : « Moi, vous savez, le seul
livre qu’il y a à la maison, c’est Télé
7 Jours ».
3/
Ce livre, qui devrait être divertissant, prend parfois la tête avec
des questions telle que, par exemple : « Ça parle du 7 février
1497 ? » Qui se souvient de ce qu’il faisait ce jour-là ?
4/
Une fille moderne ne ferait jamais l’apologie des courses ou du
ménage. Or, Petit bonheur et Lessivage philosophique
tentent de nous faire avaler que ces tâches ingrates recèlent des
instants magiques. Peu crédible.
5/
L’auteur n’hésite pas à citer ses sources, et l’on se rend
très vite compte que, d’une part, elle a beaucoup lu et que,
d’autre part, elle aime à le faire savoir, au risque de voir son
recueil n’être qu’un bric-à-brac de belles phrases et de bons
mots empruntés à d’autres. Oh,
la honte !
6/
Il y a des passages en anglais (pp. 94/95), c’est normal, ça ?
7/
Les histoires de filles manquent quand même sérieusement d’action.
Elles passent beaucoup de temps à papoter en buvant du café, et à
part ça...
8/
La couverture est belle. Ouvrir le livre risquerait de l’abîmer.
9/
Et allez donc ! Qui dit « fille », dit « régime » !
Ça n’a pas manqué là encore. Un peu d’originalité, que
diable !
10/
Il faut attendre la page 83 pour aborder le fond du problème :
« Où sont les
hommes ?!! »
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