Son livre n'est pas encore paru que Thierry Moral nous assène 10 bonnes raisons de ne pas le lire !
- Ce roman pourrait donner des idées à des délinquants en puissance. Ceux qui manquent juste d’un petit coup de pouce mal placé sur la conscience. La pichenette pour passer du côté obscur.
- Lire ce livre c’est, quelque part, soutenir la cause d’un ex-taulard qui ne regrette même pas ce qu’il a fait. L’inconscient collectif a pas mal de chausse-trappes de ce genre.
- Certaines personnes se demanderont en cours de lecture : « Mais qu’est-ce qu’il a commis comme crime pour faire de la prison ? » Autant prévenir tout de suite, la réponse n’est pas dans le bouquin.
- Au milieu du roman, il y a une scène de cul. Même pas excitante. Juste pénible et fatigante.
- Fred est un anarchiste jusqu’au-boutiste. Mais aussi un royal looser. Dans tous les romans militants de gauche, c’est le héros qui casse du skinhead. Même ça, il n’y arrive pas. C’est lui qui s’en prend plein la gueule.
- De toute façon, quel que soit l’endroit où il passe, une presqu’île charmante, une capitale accueillante, ou une métropole nordique et dynamique, après, il n’est plus le bienvenu.
- Une assistante sociale qui se bourre la gueule avec son protégé, c’est pas très professionnel. D’ailleurs, son travail, elle n’y croit pas vraiment. Même si elle s’y donnait à fond, c’est peine perdue. Pour Fred Loram, le travail est une voie sans issue.
- Dans le bouquin il y a un animal qui meurt. C’est horrible. Un poivrot qui crève à cause d’un coup de poing américain bien placé, ça passe. Mais un animal domestique, non. C’est trop injuste !
- Sur la fin, l’auteur ne prend même plus la peine d’écrire des phrases construites comme il faut. Le dernier chapitre, c’est carrément genre slam poétique du coq-à-l’âne.
- Ce type, Fred Loram, il est super lunatique en fait.
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