D'une année sur l'autre, les emplacements varient et les stands se rapprochent ou s'éloignent de la buvette, point stratégique (avec les toilettes). Surtout, ces « tables tournantes » permettent, pendant trois jours, de découvrir d'autres maisons d'édition, leurs collections, leurs auteurs et, bien sûr, ceux sans qui tout cela ne serait pas. On papote gentiment, et les bons tuyaux s'échangent avec la même amabilité que les tasses de café et les carrés de chocolat.
Honneur aux dames, voici Brigit Wettstein, représentante des éditions Pearlsbooksedition, maison indépendante fondée en 2009 à Zürich dont la particularité est de publier des textes en français et en allemand. Leurs livres sont d'élégants écrins renfermant des textes non moins raffinés.
Auteurs et traductrice se sont succédé sur le stand, apportant leur soutien à leur dynamique éditrice. À noter la présence du délicieux Peter qui nous a régalés de chocolats suisses (forcément !).
Nous vous en reparlerons très certainement après la lecture du Zal, d'Hélène Rumer.
À touche-touche avec le stand Lunatique, Christophe Lucquin Éditeur usait des grands crus pour attirer le chaland. Feuilletez leur catalogue (« Du piquant. De l'audace. De la littérature. ») et vous verrez qu'ils n'avaient pas besoin de ça ! Pointus dans leurs choix et originaux dans leur démarche (la maison est venue du numérique au papier), ils n'ont pas la grosse tête et furent de charmante compagnie.
Juste en face de nous, deux affichettes à l'effigie de Luc Dietrich. De quoi me maintenir éveillée !
De biais, mais certainement pas tordue, la maison L'Amourier, 80 auteurs pour 180 titres. S'ils sont tous de la qualité de ceux déjà lus - et pourquoi en douter ? -: À la guerre, de Patrick Da Silva (tiens donc !) ; Petite,, de Florence Pazzottu ; Primitifs en position d'entravés, de Tieri Briet ; La Ville, de René Pons ; Une Patience, de Serge Bonnery ; Si j'ai une âme, de Vincent Peyrel ; De l'univers visible et invisible, de Cyrille Latour ; alors respect !
L'Amourier était (dignement) représenté par Benjamin Taïeb.
Ils n'étaient pas nos voisins mais ont pris le temps de venir nous voir sur le stand :
L'Oie plate (L'Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants)
Diabase éditions (Créées en 1995 par Cypris
Kophidès et Yves Bescond, les éditions DIABASE publient des romans, des
témoignages et des textes ouverts aux
cheminements intérieurs, de la création artistique à la
spiritualité).
et La Chambre d'échos ))), déjà croisée au salon de Bures-sur-Yvette dédié à la nouvelle. La
Chambre d'échos s'est créée en 1999 sous le signe de deux paroles
singulières, celles de Jacques Besse et de Jean-Pierre Rochat. Une
cinquantaine de titres ont été publiés depuis, récits, nouvelles,
romans d'auteurs français ou francophones (Belgique, Suisse, Maroc,
Allemagne, Iran, Hongrie, Burkina, Algérie…) issus de champs
sociaux divers : un musicien, un paysan, deux peintres, un
comédien, trois cinéastes, une attachée parlementaire, un gardien
de musée, un psychiatre, trois enseignants. Chacun porteur de sa
musique propre. Chaque auteur aux prises avec sa propre matière
première.
Dans notre bibliothèque, le recueil de Jean-Louis Ughetto, Indécis soit-il.
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