« Je
viens de le terminer : belle écriture poétique, belle histoire
intimiste et sensible, ce texte m'a beaucoup touchée. Vraiment.
Merci et bravo ! »
« La
couverture : un banc en bord de mer, rattrapé par la marée. Le
style : une adresse directe à la deuxième personne du singulier. Le
rythme : m'a aussitôt embarqué. Les chapitres sont courts. La
langue est concise, dense et riche sous son apparente limpidité.
Difficile de résumer sans dévoiler. Il s'agit d'un récit, celui de
"Petite fille", au destin singulier. Elle traverse chaque
étape de la vie chargée de ce qu'elle est, et de ce qui la
constitue. Ce qui m'a marqué durant la lecture c'est la manière
dont l'auteur parvient à faire ressentir les émotions du personnage
(bon d'accord c'est la base), mais surtout comme elle réussit à
mettre le lecteur dans le même "cadre de pensées" (si je
puis dire) de "petite fille". Chose bien plus complexe à
mon avis. On découvre le récit avec ses repères à elle : son
père, Béatrice, son frère et ses santiags ; ses thèmes : enfance,
féminité, désir d'écrire, alcool, transgression,... Tous ces
éléments viennent, vont, s'en vont, reviennent, comme la marée, se
brouillent dans des zones plus sombres, puis de nouveau se
clarifient. Cette lecture était pour moi une plongée. Point
d'apnée, ni d'asphyxie, car il y avait de l'air dans le récit. Je
ne me suis pas senti noyé, non. Je me suis laissé engloutir dans
cet océan de "tu". Le dénouement et la courte seconde
partie offrent un regard autre sur le récit de la première partie.
Et après ça ? On vit avec. Dit comme ça, cela pourrait sembler
banal, et pourtant ce n'est pas du tout le cas. Non, il ne s'agit pas
d'un récit d'enfance "différente" de plus, non. L'auteur
donne une très belle authenticité à cette histoire. Bravo. Je
pense que je le relirai, un peu plus tard. »
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