« Sa main au fond de sa poche serre ses derniers sous. »

« Yolanda marche droit devant elle tandis que le monde, dans son dos, continue à brasser ses esclaves en ronronnant. Elle s’engage sur un pont, vide à cette heure. L’eau en bas bouillonne, boueuse, boudeuse. Yolanda se penche par-dessus le parapet. Aspiration du vertige, le cœur manque un battement, désireux de se taire, de se reposer enfin, porté pas les vagues. Yolanda ferme les yeux. Sa main au fond de sa poche serre ses derniers sous. »
p. 19
D'autres extraits de Yolanda d'A. Nebojša, sont lisibles sur le site.

Commentaires