« Yolanda
marche droit devant elle tandis que le monde, dans son dos, continue
à brasser ses esclaves en ronronnant.
Elle s’engage sur un pont, vide à cette heure. L’eau en bas
bouillonne, boueuse, boudeuse. Yolanda se penche par-dessus le
parapet. Aspiration du vertige, le cœur manque un battement,
désireux de se taire, de se reposer enfin, porté pas les vagues.
Yolanda ferme les yeux. Sa main au fond de sa poche serre ses
derniers sous. »
p.
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