« Ton
sourire, pour que les clients reviennent ; ta beauté, pour assurer
les bénéfices : le patron sera content. Ses lèvres dédaigneuses
s’étireront comme une cicatrice malmenée. Il plongera ses pognes
dans la caisse débordante, remplie par la besogne des crève-la-faim
à sa merci. Pauvres diables sans parachute au bord d’un précipice.
T’y voilà, Yolanda, au bord de ce trou. Tu le vois, en bas, ce
ramassis de clochards, la trogne explosée dans le caniveau ? Ceux
qui ont chuté. Toi peut-être demain. »
p.
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Quelques extraits de Yolanda, d’A. Nebojša, plus sont en lecture sur le site.
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