Les Beaux Jours de la petite édition ont illuminé les premiers jours
d'avril. Un salon encore tout jeune – il fêtait ses 5 ans cette
année –, dont la réputation s'est rapidement établie sur la foi
d'une organisation solide et le choix d'invités de grande qualité.
La liste est longue, et le mieux encore est de jeter un œil sur le programme.
Chaque
année, deux éditeurs sont mis à l'honneur. Lunatique était une
petite privilégiée, son stand jouxtant celui de Gros Textes et
faisant face à celui des Carnets du Dessert de Lune !
Bien
que le Luberon ne manque pas de charme, s'afficher maison bretonne a valu à Lunatique de capter l'attention du public.
La Tour-d’Aigues
Des tables rondes, prévues ou impromptues, des ateliers créatifs et des lectures ont poétiquement ponctué ces deux (beaux) jours.
Beaucoup d’émotion avec la lecture du Poids du monde et de Mailles à l’envers. On a beau avoir entendu une demi-douzaine de fois Marlene Tissot lire, on se laisse glisser sur la pente des images jusqu’à se prendre un uppercut par la force des mots.
Autre
temps fort de ces lectures, le duo père-fille formé par Raymond Penblanc et Juliette. Leurs voix, doucement assorties, se sont fait écho ou se sont mêlées ou se sont confondues. Les mots s’égrenaient, sans complaisance grasse pour amortir le choc, justes et piquants, douloureux ou riants.
Plus tard, les curieux se pressèrent sur le stand, demandant qui était ce monsieur, qui était la belle dame, saisis autant qu'impressionnés par la prestation qui, pourtant, fut de courte durée. La qualité d’écriture (Œil-de-lynx et Bref Séjour chez les morts), rehaussée d’une lecture sensible, et Raymond Penblanc fut, à son insu - car parti trop vite ! - l'une des vedettes de ce salon.
Un
dernier mot encore à propos des Beaux Jours de la petite édition :
merci.
Merci
à tous les bénévoles qui ont permis aux éditeurs de quitter leur
stand pour profiter des animations ;
Merci
aux hôtes pour leur accueil – mention spéciale à Pol et
Françoise pour leur gentillesse, leur attention et le pain
d'épices ;
Merci
à Virginie Symaniec (Le Ver à Soie) et à François Bernheim (Ça fait désordre) pour avoir été des compagnons de route drôles et
patients ;
Merci
aux éditeurs de considérer Lunatique des leurs, même si je ne bois
pas ;
Merci
à tous ceux qui sont passé échanger quelques mots sur le stand –
mine de rien, ça fait toujours plaisir ;
Merci
au soleil d'avoir brillé.
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