C’est
dans la cuisine, ce matin-là, que j’ai commencé à le détester.
Parce que lui, ce pantin lubrique, il a découvert toutes les jeunes
filles qui y officiaient. Jusque-là, il n’avait pu les rencontrer.
Au moins douze jeunes beautés bien appétissantes. Il s’est fait
charmant. Elles devaient lui plaire beaucoup, toutes ces jeunettes en
costume traditionnel.
Et elles, bien sûr, bien forcées, elles lui rendaient ses sourires.
C’était incroyable ce petit homme ramolli et vulgaire qui
s’imaginait avoir du charme. C’était ridicule. Mais ça cessa de
l’être quand il osa faire le mielleux avec Margarita. La moutarde
m’est montée au nez. Plus envie de rire du tout. Margarita,
c’était ma fiancée, ma promise.
Commentaires
Enregistrer un commentaire