« Plus envie de rire du tout. »

C’est dans la cuisine, ce matin-là, que j’ai commencé à le détester. Parce que lui, ce pantin lubrique, il a découvert toutes les jeunes filles qui y officiaient. Jusque-là, il n’avait pu les rencontrer. Au moins douze jeunes beautés bien appétissantes. Il s’est fait charmant. Elles devaient lui plaire beaucoup, toutes ces jeunettes en costume traditionnel. Et elles, bien sûr, bien forcées, elles lui rendaient ses sourires. C’était incroyable ce petit homme ramolli et vulgaire qui s’imaginait avoir du charme. C’était ridicule. Mais ça cessa de l’être quand il osa faire le mielleux avec Margarita. La moutarde m’est montée au nez. Plus envie de rire du tout. Margarita, c’était ma fiancée, ma promise.
pp. 16/17
À lire sur le site, d’autres extraits du Succube du tyran, de Pascal Pratz.

Commentaires