« les délires des affreux qui tachent et pourrissent le monde de leur folie sanguinaire, avec leur cour de polichinelles cupides et tordus, imbéciles malsains au-delà du possible »
« On
l’avale tout cru ce petit bouquin des éditions Lunatique !
Aussi drôle que triste et pathétique finalement, comme le sont tous
les tyrans, pathétiques je veux dire, mais on jubile à la lecture
de cette courte mais dense satyre. Dense parce que tout y est, toute
la panoplie et les délires des affreux qui tachent et pourrissent le
monde de leur folie sanguinaire, avec leur cour de polichinelles
cupides et tordus, imbéciles malsains au-delà du possible,
qu’importe le nom du tyran, ils se ressemblent tous, à croire
qu’ils sortent du même moule, et vrai que la meilleure des armes
avec eux, ça pourrait bien être le ridicule. Le ridicule ne tue
pas, dit-on et bien dans Le Succube du tyran,
il tue, avec en renfort quelques potions et gouttes tantôt
diurétiques, tantôt laxatives, aphrodisiaques ou bois débandé…
« C’est un texte un peu potache »
en dit l’auteur, la dernière cartouche peut-être dans un monde où
de nouveaux genres de tyrans pullulent et se pavanent, le genre dont
on n’a même pas envie de se moquer dans des livres, quoique…
Parce que Pascal Pratz a raison sans doute en disant que « le
rire potache est devenu, aujourd’hui, hélas, un très beau
combat. » En tout cas, il
nous régale d’un texte rageur, impertinent, et vraiment bien
écrit, ce qui ne gâche rien, on aurait envie d’en tirer une pièce
de théâtre. On ne peut pas se moquer de tout, mais du tyran, non
seulement on peut, mais on doit se moquer. Et ouvertement si
possible ! »
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