Olivia
Case ouvre les yeux, précipite sa main au travers du lit et vérifie
que son mari est bien là, à sa place ; puis elle se lève d’un
bond, traverse le couloir, écoute à la porte de son fils,
entrebâille celle de sa fille. Une petite tente se dresse au centre
de la chambre d’Alice, minuscule pyramide de lin qu’Olivia a
construite avec sa fille en suivant les plans offerts par
l’association Vivre sans maison. Pour Alice, c’est un moyen
simple de s’habituer à vivre dans l’exiguïté, de dormir dans
le froid et l’inconfort, la toile
collée au corps.
Têtes blondes, Perrine Le Querrec, p. 53
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