Elle
demanda à conduire, et Marc était sur le point de céder
lorsqu’elle se rétracta. Elle préférait finalement la douceur
d’être transportée (et dans transportée il y avait portée ;
d’ailleurs il lui sembla que deux bras robustes, ceux de Marc, la
tenaient en l’air). Elle avait pensé qu’elle s’enchanterait à
nouveau de ce paysage de montagne, mais elle comprit qu’il était
trop tard, ou alors c’est qu’elle était déjà comblée, ce qui
la fit tristement sourire.
Raymond Penblanc, Les Noces d'or, p.
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