« On s’est dévêtus dans un élan de panique qui nous a fait rire »


On a couru à nouveau, ensemble cette fois, marché un peu, pris un bus, marché encore et plus longtemps, emprunté un périlleux sentier de chèvres, dégringolé dans les rochers escarpés avant de nous retrouver au fond d’une petite calanque où l’eau était verte et plus transparente que partout ailleurs. On s’est dévêtus dans un élan de panique qui nous a fait rire, puis on a fendu la vague en nous aspergeant. Lila a cédé la première. Elle s’est renversée sur le dos, cuisses écartées, et je me suis affalé sur elle, et à partir de là on est sortis du temps.

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