Journal d’un fœtus et Une Nuit pour mon oncle [de Benjamin Taïeb] nous
racontent (fiction ou fable peu importe) des choses terribles
que les procédés de l’écriture et l’humour mis en œuvre ne
dédramatisent pas (comme on dit quelquefois) mais permettent de
tenir à distance.
Le choix d’une forme d’absurde et de dérision
teintés d’un esprit de burlesque à la Jacques Tati et de mordante
lucidité à la Woody Allen nous mettent face à nos détresses et à
nos rages impuissantes, et on s’y reconnaît. L’humour et une
manière de désinvolture insolente qui couvrent les blessures nous
sauvent pour un temps de ce dont nous devrions nous désespérer
ou/et pleurer.
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