Le principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver tout ce qui a un rapport avec l’anarchisme.
Le
CIRA a été fondé à Marseille en 1965 par une poignée de
militants anarchistes parmi lesquels se trouvait René
Bianco (1941-2005). À
l’origine, il s’agissait d’un dépôt-annexe du CIRA de
Lausanne, fondé lui en 1957. Puis le CIRA de Marseille est devenu
plus autonome.
[...]
Le
principal but du CIRA est de collecter, de classer et d’archiver
tout
ce qui a un rapport avec l’anarchisme.
Le fonds se compose d’environ 7500 livres (5400 en français, 700
en castillan, 320 en italien) et plusieurs milliers de brochures. Ces
documents ont été écrits par des anarchistes, publiés par des
anarchistes ou portent d’une manière ou d’une autre sur le
mouvement ou les idées anarchistes. On trouvera donc aussi bien des
livres favorables que défavorables aux idées anarchistes. De même,
sont conservés des écrits et des biographies de personnes qui n’ont
été anarchistes qu’une partie de leur vie seulement. Le CIRA
possède également des archives personnelles de militants, des
affiches, des tracts, des cassettes vidéo, des documents
iconographiques (cartes postales, photos…), des travaux
universitaires, des dossiers biographiques…
[...]
La
bibliothèque de prêt est
alimentée par les dons et les services de presse d’éditeurs
(plusieurs centaines de titres chaque année). De nombreux
périodiques sont envoyés par ceux qui les éditent. Le CIRA possède
un répertoire recensant 3212 publications anarchistes parues en
langue française entre 1850 et 1993. L’informatisation du
catalogue de livres a commencé en l’an 2000 et se poursuit.
L’ensemble
du fonds peut être consulté par toute personne intéressée :
militant, étudiant, chercheur, écrivain, universitaire, journaliste
ou simple curieux. Il est répondu par courrier aux demandes de
renseignements lorsque les recherches ne sont pas trop longues.
Un
bulletin
est
publié (44 numéros à ce jour). Des sujets très variés y ont été
abordés.
[...]
Et dans le bulletin de l'été (téléchargeable au format pdf),
on y parle de Je suis une usine, d'Yves Le Manach.
YVES LE MANACH. Né
en 1942, ce Parisien d’origine bretonne vit à Bruxelles depuis les
années 1970. Ouvrier ajusteur, il découvre Socialisme et barbarie,
l’Internationale situationniste… En 1973, les éditions Champ
libre publient son livre Bye-bye
turbin qui
rencontre un certain succès. Dans les années 1990, il écrit dans
le journal belge Alternative
libertaire.
À partir de 1997, il commence la publication de petits textes qu’il
appelle Artichauts
de Bruxelles dans
lesquels il parle de tout : des jardins, de l’espèce humaine,
de la dépression, de l’aube originelle… Yves Le Manach,
qui ne se considère pas comme un écrivain prolétarien, a publié
plusieurs livres aux éditions La Digitale. Le
« fritisme » (2004)
notamment, vise à démontrer de façon très sérieuse que la frite
n’est pas belge mais qu’elle est une invention bretonne. Je suis une usine est
un texte inédit qui a été écrit il y a plus de quarante ans. Il
décrit le quotidien du travailleur en usine.
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