Ce n’est pas vrai que la chambre est inaccessible. Eugen regarde son père s’éloigner par la fenêtre, il est reparti au pays de la Certitude tristement plate où tant de Certains s’aplatissent sans que personne ne devine que derrière la façade plane de cet immeuble un organisme extraordinaire se développe s’épanouit. La chambre est accessible. Eugen se détourne de la fenêtre, quart de cou épaules baissées éviter quelques cartons lever haut les genoux passer le mont journaux, rentrer le ventre longer le flanc linge propre et ainsi, petit à petit, mais qui est pressé ? Il danse Eugen navigue à la pointe du réel jusqu’à la chambre dont il déplace précautionneusement un début d’entrée pour amorcer un début de pas. Ce n’est pas tous les jours qu’il vient rendre visite aux souvenirs, un bras de celluloïd salue son arrivée, Eugen s’incline jusqu’au bord du mur, il y a des objets, mais propres, des tas des piles des sommets, mais propres, des emballés des aveugles des triés des accumulés, mais propres, un butin. Plusieurs temps ont passé, Eugen s’assoit dans le cagibi puisqu’il y est tout entier à présent. Tu vois la chambre est accessible dans le cœur de la caverne rose pleine de visages retentissent les applaudissements. Maman trône.
pp. 35/36
Commentaires
Enregistrer un commentaire