« Ils sont tellement éloignés de l’idée que Martin se fait d’un ami, ou même juste d’une personne intéressante, qu’il ne voit pas pour quelle raison il éprouverait le désir de parler avec eux. »

Sur le portail Internet du Quercy, on y parle du Héros et les autres. Ce qui est un peu normal, puisque dans Le Héros et les autres, on y parle du Quercy. Et, plus précisément, de la ville de Saint-Céré, où Antonin Crenn sera en dédicace le samedi 10 novembre à la librairie Parenthèse.
« La ville de Saint-Céré dans laquelle l’auteur se reconnait par ses attaches familiales mais aussi par ses lieux symboles (lycée, places, square…) et son environnement rural joue le rôle de décors (sentiment géographique). L’Histoire n’est pas absente et l’on remarquera que la date de présentation à la librairie Parenthèse, 14, bd. Gambetta à Saint-Céré, le samedi 10 novembre à partir de 14h qui coïncide avec le centenaire de l’Armistice… la Grande Histoire n’aura jamais de fin ! »

 

Pour patienter en attendant la rencontre (historique donc), quoi de mieux que de soffrir un extrait ?

C’est fou comme ces gens sont étrangers à Martin. Ils sont tellement éloignés de l’idée que Martin se fait d’un ami, ou même juste d’une personne intéressante, qu’il ne voit pas pour quelle raison il éprouverait le désir de parler avec eux. Il navigue entre les groupes d’un air détaché, il fait semblant d’aller d’un point à un autre. Il redoute qu’on surprenne son stratagème : si par malheur quelqu’un le suivait des yeux, il s’apercevrait facilement que Martin ne va nulle part, qu’il tourne en rond. Par chance, Martin n’a pas à craindre qu’on devine son manège ; et cette chance, c’est son malheur, parce qu’en fait personne ne le suit des yeux. Personne ne fait même attention à sa présence.
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