LLes enfances contrariées
Les éditions Lunatique proposent deux livres semblables et frères. Certes, leur écriture et leur contexte sont très différents. Mais tout deux témoignent d’une même quête et d’une même colère. L’enfance a du mal à y être digérée.
Et le lecteur comprend aisément pourquoi. D’un côté — avec Taieb — un enfant victime à la fois de ses amis et d’adultes indolents, lâches ou simplement indifférents. De l’autre — chez Latour — un autre enfant qui lui aussi écrit pour tenter, enfin, d’être entendu et écouté.
Et le lecteur comprend aisément pourquoi. D’un côté — avec Taieb — un enfant victime à la fois de ses amis et d’adultes indolents, lâches ou simplement indifférents. De l’autre — chez Latour — un autre enfant qui lui aussi écrit pour tenter, enfin, d’être entendu et écouté.
Latour tente sinon d’excuser du moins de comprendre ce que subissait Camille — avec deux “l” et un “e” (d’où “Deuzéleu) chez les B… Taieb a plus de mal à accepter ce qui fut. Certes, il ne dénoncera personne mais la pilule a du mal à passer. Mais dans les deux cas nous sommes bien loin — et c’est peu dire — des “pagnolades”.
La douleur est insécables des deux êtres. Mais les auteurs évitent tout pathos. Ils gardent même une certaine “manie” à vouloir justifier ou excuser l’intolérable.
La douleur est insécables des deux êtres. Mais les auteurs évitent tout pathos. Ils gardent même une certaine “manie” à vouloir justifier ou excuser l’intolérable.
Mais de tels livres ramènent à des expériences traumatiques où plus rien ne peut exister que leurs lieux et leurs traces.
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