Aux
éditions Lunatique, Le Collège de Buchy, de Jérémie Lefebvre, décrivait la folie collective qui s'emparait d'une meute
d'ado pour qui infliger la souffrance relevait du jeu sans
conséquence. C'était noir, clinique, saisissant. Dans un autre
registre, plus factuel et (faussement) naïf, Benjamin Taïeb ne
parle pas d'autre chose : de souvenirs d'enfance, d'un trauma
lointain, quand quatre de ses "meilleurs amis" s'amusaient
à le faire souffrir, à le rouer de coups, dans le ventre, le dos.
Problème sans fin, actuel. Sujet littéraire ô combien délicat.
Mais Benjamin Taïeb trouve l'exacte distance avec des mots sobres,
justes. Dans un format court.
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