La sorcière ne veut pas qu’on la dérange dans sa maison rouge perchée sur la colline bleue. Survient Pingouin. Il faut se
débarrasser de l’importun : à dos de balai, en voiture, en train, en bateau, tout est bon pour l’éloigner. Mais quand, expédié sur la
lune en fusée, il ne revient pas, aïe, aïe, aïe… Le cœur le plus endurci peut-il résister au charme d’un gentil pingouin qui met
toute son énergie à se faire aimer ?
L’histoire, très simple, joue de façon amusante sur la répétition : « le lendemain matin le chat était là » dit la chanson ; entre
éloge de l’entêtement de l’un et moquerie de la résistance de l’autre, le choix du lecteur sera vite fait et le dénouement lui
donnera raison.
Le texte, en page de droite, commente rigoureusement l’image en page de gauche : éclatante d’aplats de
couleurs franches, elle en appelle à l’imagination, en proposant des formes et une mise en scène simplifiées. Elle joue aussi la
carte de l’humour pour raconter les péripéties cocasses de cette rencontre. De quoi séduire de jeunes lecteurs.
Dans la même
collection, Pingouin et la sorcière et la saveur d’un jour.
Une recension de L'Hebdo des notes bibliographiques
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