« description de la lutte par ceux qui la font vivre et se refusent à la théoriser »

 


Ce lundi 16 novembre, dix ans après la révolution égyptienne qui a mis fin au règne de Moubarak, les éditions Lunatique publient La vie brûleL’ouvrage est un roman, issu du séjour que fit Jean-Claude Leroy en Égypte durant la séquence révolutionnaire de l’hiver 2011.

On y suit un vrai faux touriste pris dans la révolte d’un peuple, dont il dresse le tableau multivoque, croisant les propos entendus dans les manifestations ou dans les cafés, la couverture médiatique des événements, par les médias du pouvoir obligés de changer de ton à mesure que le rapport de force s’inverse, et les échanges avec des amis français se passionnant pour la situation égyptienne. A ce fil rouge, s’ajoutent par endroits la catastrophe de Fukushima en 2011, et le décès de Patrick Lafourcade en Inde. Dans La vie brûlealors que le peuple égyptien en révolte ne se donne pas d’autre objectif que la chute de Moubarak, le narrateur restitue aussi ses échanges avec ceux qui n’envisagent pas d’autre possibilité qu’une transition organisée par l’armée, dans le respect de la stabilité institutionnelle de l’Egypte. En parallèle de la description de la lutte par ceux qui la font vivre et se refusent à la théoriser, le narrateur décrit les manœuvres des acteurs étatiques et politiques pour reprendre la situation en main.

Article complet et grand extrait sur le site lundi matin.



Commentaires