Elsa Dauphin en dédicace à la librairie Reynès (Camarès)

Léa vit seule, en marge de la société. Dans cette solitude volontaire, elle tente de se réapproprier son existence. Mais, le passé trop lourd fait retour, au gré des souvenirs épars et des événements auxquels elle se trouve confrontée. Captive d’une mémoire fragmentée, dans une exploration intérieure troublante, elle oscille entre présent et passé.

Revue de presse :
"Dans ce petit livre dense et serré comme un poing vengeur, Elsa Dauphin trace le portrait d’une femme qui tente de survivre dans un monde sans pitié. À la fois récit naturaliste et journal d’une exilée sociale, ici la légèreté de la nature vient contrebalancer la lourdeur du réel et le drame sous-jacent. L’ouvrage d’Elsa Dauphin rejoint les thématiques qui lui sont chères, comme dans La Compagnie des vaches : l’aliénation dans le travail et la volonté de ceux qui dirigent de faire plier les esprits les plus rétifs."
Le Matricule des anges (février 2022)

"En une écriture simple, parfois elliptique, capable de changer de rythme quand il le faut, Elsa Dauphin déroule des séquences de vie où alternent la dureté d’un passé âpre et le silence d’un présent mis à profit par une femme fragile et volontaire qui entend se bâtir un avenir plus serein. Elle sait, intuitivement, qu’elle y parviendra mais qu’il lui faudra du temps et que sa solitude du moment est une étape nécessaire."
Jacques Josse, pour Remue.net (février 2022)

"Rejeter le souvenir, la blessure, l’irrémédiable. Crier en silence après la justice impossible, celle d’une situation, celle de chacun au regard de sa destinée rêvée."
Jean-Claude Leroy, Médiapart (mars 2022)

"D’une écriture sensible et émouvante, Elsa Dauphin sait nous faire partager les sentiments confus de son héroïne qui altèrent « ses capacités sensorielles » et l’empêchent de « dérouler le fil de sa mémoire au grand jour » comme elle le dit amèrement. Un roman captivant, à découvrir et à déguster en goûtant chaque mot... avec la gourmandise et l’exigence d’un public à la recherche de création rare."
Christine Cambiaire, Le Progrès saint-affricain (mars 2022)

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