à paraître le 7 octobre 2022
Sorte de journal extime, Arden proche rend avant tout un hommage discret ou appuyé aux amis vrais, avec lesquels s’asseoir, au gré des terrasses et des saisons, le temps d’un café, pour commenter le spectacle du monde et disserter sur la vie. Reviennent alors nombreuses des visions d’enfance, quand le monde était encore à portée de main alors qu’on tenait serrée celle d’un père ou d’une amoureuse. Affleurent aussi les souvenirs de chansons, de scènes de films et de citations, propices à l’évocation du nom d’autres amis, ceux-là imaginaires et pourtant si présents, si prégnants dans nos pensées et nos gestes.
Ainsi de moi
Je voudrais m’atteindre
ailleurs
qu’au fond
de mon attente.
Cette attente tour à tour
soucieuse ou modérée
qui fut le tempo
de ma vie.
Il n’y a rien
à attendre
derrière
elle.
Le bien
serait de m’en
délivrer.
On en revient toujours ainsi
à ce dernier recours,
peut-être le premier,
le « secours ».
pp. 42-43
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