À paraître début décembre
Quarante-quatre ans après Dachau décède le grand-père de Céline Didier, Hippolyte. Elle a alors 12 ½ ans. Elle en a 44 quand elle prend la plume et se plonge dans les souvenirs de résistant et de déporté d’Hippolyte. Ses souvenirs, il ne les a pas racontés, il les avait précieusement consignés dans un petit cahier qu’il a tenu secret et que Céline Didier découvre longtemps après. Vient alors le moment où elle est poussée par l’envie et la nécessité de remplir le devoir de mémoire que ses mots implorent. Et elle exauce son vœu à sa façon : introspective, intime et poétique.
Tu ne nous as pas raconté beaucoup de choses
sur ton quotidien de déporté
Tu m’étonnes !
Comment peut-on « raconter » à des enfants
à ses petits-enfants si contents d’être là
en vacances chez leurs grands-parents
si insouciants
si souriants
si heureux ici avec toi et Simone
à la campagne
libres comme l’air
qui vivent les vrais bonheurs simples de la vie
ici à Talipiat
Comment veux-tu trouver le bon moment
pour leur « raconter »
l’horreur des camps
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