« esthétique de l’errance »

  


Un roman court qui abrite bien plus que ce que pourrait laisser croire son nombre de pages : dans ces lignes, on voyage en intérieur, au sein de ces questions qui nous ont tous déjà agités au moins une fois, en plein de cœur de cette solitude qui creuse un fossé entre le soi et les autres. Entre contemplation et philosophie, Antonin Crenn questionne la notion de héros, l'idée d'individualité dans la masse, et joue brillamment des décors qui deviennent personnage à part entière du roman, esthétique de l'errance décrite avec maestria. Une lecture pleine de poésie et de justesse.

Une chronique prélevée sur le site Babelio


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