« Il n’y a aucune hâte À précipiter La parole »

 



Les « chronèmes » sont une critique poétique, c’est-à-dire un poème inspiré par la lecture d’un recueil. Il ne s’agit pas d’analyser, mais de transmettre des émotions.

Les chronèmes sont l’œuvre de Miguel Angel Real

Les phrases en italiques sont des vers tirés des livres lus.

Yan KoutonDécombres au milieuEd. Lunatique 2022

Langue : non-silence
Un corps devient texte
Mais
Il n’y a aucune hâte
À précipiter
La parole

Souffle : source
Pour
Croire encore
À mille choses :
Mouvement !
Le vers
Respire
L’écriture
Tremble
S’enfuit

Nuit : regards
À l’épreuve
Pour voir quand même
Un firmament
Défaire/Refaire
Les liens
Faire cesser
Le vide
Atteindre
Le refus de prolonger
La peur
Chercher
La genèse
De la peine
Et ce qui
Étrangement
L’atténue

Cendre + chair = étreinte
Vie
En dehors
De l’impasse :
Volonté

Passé profané : vieillesse
Distance
Et soudain
Inquiétude
Absence : couteau planté
Dans l’instant
On cherche

Un chemin sans fin :
La vérité
Foncer droit devant

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