Une nouvelle empreinte d'une singulière poésie, à la fois mélancolique et contemplative, mêlant le décor infrangible des ruines et des végétaux rudéraux paraissant invincibles et deux enfants pour qui le temps passe. Un texte court mais l'écriture est belle, puissante, il y a un soin particulier apporté à l'objet livre que ne renierait pas un roman plus long.
La passerage des décombres prospère dans les terrains vagues et les abords des routes et des chantiers ; des coins plutôt tranquilles où jouer quand on est petit, où traîner quand on grandit, où rêver et se souvenir quand l'autre est parti.
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