« ... parce que l'horreur était indicible »


Alors ils y sont allés !
Défendre leurs idéaux
combattre les absurdités de cette guerre
même si c'était au risque de leur vie
mais le savaient-ils seulement 
Bien sûr ils le savaient
que ce n'était pas un jeu
qu'ils la risquaient leur vie
et pourtant il était impossible pour eux
impossible de ne rien faire 
impossible de ne pas bouger 
impossible de ne pas s'engager 
impossible de ne pas lutter 
impossible de laisser faire
sans réagir
sans se rebeller
se rebeller, étrange ce mot
comme si défendre une vie juste
c'était être rebelle...


Quand son grand-père Hippolyte Thévenard meurt quarante quatre ans après son retour de Dachau, l'autrice n'a pas treize ans. Plus tard, elle éprouve le besoin de coucher sur le papier noir sur blanc l'histoire de ce Pépé,  résistant,  dénoncé et envoyé dans les camps de la mort... C'est un hommage intime et pudique en vers libres basé sur un cahier de Souvenirs à l'insolite couverture rose, et quelques feuilles volantes, quelques photos  aussi, pour ne jamais oublier que des hommes et des femmes courageux se sont battus pour la liberté, que certains ont perdu la vie dans les camps, que ceux qui en sont revenus sont souvent restés silencieux parce que l'horreur était indicible... Ne jamais oublier...

Découvert dans la sélection 2023 des 68 Premières fois

Une recension déposée sur le site Babelio


 

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