« ce qui détourne des douleurs et des beautés du monde en s’effilant »

À paraître le 8 janvier 2024

Dans Des Astres se mêlent jusqu’à se confondre douleur et douceur, sans heurts ni leurre. Ainsi, c’est par petites touches délicates que Julien Transy pose ses mots épars sur la page, et esquisse les portraits tout en vulnérabilité de deux femmes aux prénoms célestes, Luna et Stella, en prise avec « la vie d’après ». Car, drame familial ou rupture amoureuse, les histoires ne sont que rarement banales et peuvent laisser à tout jamais bancal.


XVI

Je souris parce qu’avant la plume c’était pour dessiner ce que la main ne pouvait pas toucher depuis le lieu du moment, pour aller plus loin que les yeux même fermés, parce que le bagage des rêves était trop grand pour tenir tout à fait dans les soutes

Aujourd’hui c’est impudique, c’est pour tisser les intérieurs, le tout près, ce qui détourne des douleurs et des beautés du monde en s’effilant

p. 44

Commentaires