Avec ce livre au format et à la construction différente, l'autrice nous invite à faire la connaissance de Hippolyte, son grand-père. Elle commence par nous parler un peu d'elle. J'avoue que j'ai souvent eu la larme à l'œil devant mon thé ou bien mon repas. Cette impuissance ressentie en menant la tartine ou la fourchette à ma bouche. Hippolyte est son grand-père. Un homme et un mari aimant, attentif, présent, soutien familial. Il était aussi un résistant déporté et c'est de cela que Céline nous parle mot à mot, petite phrase par petite phrase. On ressent tout l'amour qu'elle a pour cet homme. On y découvre aussi tout le respect et la pudeur qu'elle a pour son grand-père. D'ailleurs Céline ne trahira pas le secret des feuilles volantes où Hippolyte a couché ses 10 mois de vie à Dachau. Ses 10 mois d'horreur quotidienne. Ses 10 mois dont il ne parlait pas avec ses petits-enfants. Je vois ce livre comme un cadeau qu'elle lui a fait. Parce que la mémoire de ces feuilles volantes fait que l'âme d'Hippolyte est à jamais vivante. Un petit coup de cœur particulier pour ce livre.
Chronique relevée sur Babelio
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