comme j’étais triste et démuni
j’ai lu les poèmes de Nanao
et j’ai retrouvé le sourire
ne surtout pas espérer
car c’est déjà un renoncement
et partir marcher le long des routes
au cœur des montagnes ou dans la pluie battante
éparpillés ou réunis
les miséreux marchent ensemble
pourvu qu’ils soient sans habits
la mort effraie les possédants
tandis que les vagabonds s’en vont librement
leur vie est courte, légère et angoissée
« Pour voyager léger
Pourquoi ne laisserais-tu pas
Ton crâne ici ? »
p. 39

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